Japanese casino law comes into effectPendant de nombreuses années, l’ancien Premier Ministre japonais Shinzō Abe a cherché à booster l’économie de son pays en ouvrant quelques hôtels-casinos dans l’archipel. Malgré une forte opposition des citoyens, la loi dépénalisant les jeux de casino pour les opérateurs ayant obtenu une licence délivrée par le gouvernement central a finalement été adoptée par le parlement, au cours du mois de juillet 2018. Néanmoins, elle n’était pas encore entrée en vigueur. Depuis le lundi 19 juillet 2021, cela est maintenant le cas sous l’impulsion de l’actuel Premier Ministre Yoshihide Suga.

Un texte de loi qui définit le cadre réglementaire et les principes fondamentaux

La semaine dernière, le cabinet du Premier Ministre japonais a fait avancer le développement des futurs hôtels-casinos prévus dans le pays en votant la loi de 2018 qui a ainsi pu entrer en vigueur le 19 juillet. Ce fameux texte établit le cadre réglementaire du processus de demande et d’examen que le Comité d’administration des casinos du Japon va utiliser pour déterminer les projets qui obtiendront les permis tant convoités. Il définit également les principes fondamentaux, les politiques et d’autre sujets importants relatifs à la mise en œuvre des futurs hôtels-casinos du pays. Pour rappel, la loi n’autorise la délivrance pour l’instant que de 3 licences seulement.

Un projet qui a fait face à pas mal de difficultés

D’après les principaux experts, le Japon pourrait devenir à terme le deuxième marché au niveau international pour les casinos terrestres, derrière Macao mais devant Las Vegas. En conséquence, quand le parlement japonais a finalement adopté la loi de dépénalisation, c’est logiquement que les plus importants opérateurs du monde entier se sont montrés intéressés. C’est ainsi par exemple que Las Vegas Sands, MGM Resorts International, Wynn Resorts, Caesars Entertainement ou encore Melco Resorts entre autres n’ont pas caché leur intention de tenter leur chance d’obtenir une licence nippone.

Néanmoins, plusieurs difficultés ont poussé certains d’entre eux à se retirer. Il faut tout d’abord reconnaître que le processus de légalisation des complexes de jeu au Japon se montre particulièrement long et fastidieux. De plus, la pandémie mondiale de coronavirus Covid-19 n’encourage pas vraiment les investissements, en cette période difficile.

Tout cela a également refroidi quelques préfectures ou villes japonaises comme par exemple Hokkaidō. Cela fait qu’il n’y a maintenant que Nagasaki , Osaka , Wakayama et Yokohama qui travaillent encore sur un projet de ce type. D’ailleurs, cette dernière pourrait prochainement se retirer elle aussi si la maire Fumiko Hayashi n’est pas réélue lors des élections municipales du mois prochain puisque tous ses adversaires ont fait part de leur opposition à l’hôtel-casino.

Un choix final qui revient au gouvernement national

Pour l’instant, le processus de sélection de l’opérateur de casino retenu est toujours en cours dans les 4 préfectures ou villes intéressées. Elles doivent présenter leur proposition entre les mois d’octobre 2021 et avril 2022. La loi stipule que les projets doivent tirer parti des caractéristiques régionales du secteur où ils seront construits et de célébrer la culture locale. Au final, c’est le gouvernement national qui décidera les 3 projets retenus pour qu’ils soient concrétisés.