Branscheforenigen för Onlinespel publie une étude sur les bonus de casinos en ligne en SuedeLa Branscheforenigen för Onlinespel (BOS) est une association professionnelle qui représente plus de 20 entreprises travaillant sur le marché suédois des jeux en ligne. Il y a peu, elle vient juste de publier une nouvelle étude intéressante.

Celle-ci montre que l’assouplissement de la réglementation qui pèse sur cette activité pourrait booster les recettes fiscales et créer des emplois supplémentaires.

Elle s’intéresse principalement à l’autorisation des promotions après le bonus de bienvenue.

Un manque de compétitivité qui pousse certains joueurs vers l’offre illicite

La dernière étude publiée par la BOS a été écrite par le Dr Nima Sanandaji, un chercheur irano-suédois de droite conservatrice spécialiste des sciences sociales et naturelles.

Celui-ci s’est intéressé à la manière dont les jeux en ligne en Suède pourraient contribuer davantage à la société. Il en conclu que pour cela il faut que la réglementation soit assouplie. En effet, avec les restrictions en vigueur à l’heure actuelle, le marché ne peut pas atteindre son plein potentiel.

Certains joueurs préfèrent se tourner vers des plateformes non licenciées dans le pays qui ne sont donc pas soumises aux taxes suédoises. Cela entraîne un manque à gagner pour l’industrie légale mais aussi et surtout pour le pays dans son ensemble.

Chaque année, les plateformes de jeux en ligne licenciées en Suède rapportent à peu près un milliard d’euros de recettes fiscales. De leur côté, les opérateurs illicites devraient remporter environ 2,1 milliards entre les années 2021 et 2025, grâce aux joueurs suédois.

Pour profiter du plein potentiel des jeux en ligne, il convient donc de limiter au maximum l’impact des plateformes étrangères en orientant les internautes du pays vers l’offre légale.

Dans cette optique, le Dr Nima Sanandaji estime que le meilleur moyen de le faire reste de permettre aux plateformes licenciées d’être aussi attractives que celles dépourvues de cette autorisation.

100 millions d’euros de recettes fiscales supplémentaires et 460 emplois en plus

A l’heure actuelle, il y a environ 80% des joueurs suédois qui utilisent les plateformes licenciées dans le pays. Si ce taux passait à 90%, le PIB de la Suède devrait engranger à peu près 100 millions d’euros supplémentaires.

De plus, cela devrait permettre la création de nouveaux emplois. Il y a environ 4 200 personnes qui travaillent dans les jeux en ligne en Suède, en ce moment. Ce nombre pourrait facilement augmenter d’au moins 460 personnes supplémentaires.

Le Dr Nima Sanandaji estime que les bonus représentent le meilleur moyen d’attirer les joueurs vers les plateformes licenciées. Pour l’instant, celles-ci n’ont pas le droit de proposer des promotions hormis le bonus de bienvenue.

Beaucoup d’hommes politiques craignent que ce genre d’offres encouragent les internautes à jouer de façon compulsive. Seulement voilà : à cause des restrictions, beaucoup de suédois se tournent vers les offres illégales qui ne mettent pas autant en valeur le jeu responsable.

En conséquence, la réglementation en vigueur à l’heure actuelle se révèle contre-productive, selon le Dr Nima Sanandaji. C’est la raison pour laquelle il estime qu’un assouplissement est souhaitable.