Fort impact du Covid-19 sur les resultats du groupe Partouche

Credit Photo: groupe Partouche

Il faut bien reconnaître que l’exercice 2020-2021 a été extrêmement difficile pour tous les casinos terrestres du marché français. En effet, ils ont été contraints de garder leurs portes closes pendant une durée totale de plus de 6 mois, à cause de la pandémie internationale de coronavirus Covid-19.

C’est précisément la raison pour laquelle le groupe Partouche a essuyé une perte nette de 51,9 millions d’euros durant cet exercice.

200 jours de fermeture pour les casinos français

Clos le 31 octobre dernier, l’exercice 2020-2021 du groupe Partouche a été marqué par une fermeture de 6 mois et demi de ses casinos terrestres sur le sol hexagonal. A titre de comparaison, ils n’ont été empêchés d’accueillir les joueurs que pendant 3 mois lors de l’exercice précédent qui avait engrangé des pertes nettes de 17,4 millions d’euros.

Pour celui de 2020-2021, l’opérateur français a enregistré un chiffre d’affaires de 255,7 millions d’euros en baisse de 25,6% comparé à 2019-2020. Cette différence peut facilement s’expliquer par les jours de fermeture qui ont atteint 200 contre 80 précédemment.

Heureusement pour Partouche, quand les casinos ont été autorisés à rouvrir leurs portes, l’activité est redevenue normale comme si rien ne s’était passé.

Néanmoins, les choses se sont un peu compliquées au cours de la saison estivale, lorsque le pass sanitaire est entrée en vigueur. A l’heure actuelle, ce sésame pour pénétrer dans certains lieux publics s’est d’ailleurs transformé en pass vaccinal.

Cela empêche donc toute une catégorie de joueurs non vaccinés d’accéder aux casinos terrestres en France donc également ceux du groupe Partouche.

Un endettement net en baisse et une confiance retrouvée en l’avenir

En ce moment, Partouche s’impose comme le deuxième opérateur de casinos en France derrière son concurrent Barrière en matière de produit brut des jeux. En revanche, il se présente comme le premier en terme de nombre d’établissements. Au total, il exploite ainsi 41 complexes de jeux dont 38 dans l’hexagone.

Malgré ses mauvais résultats sur l’exercice 2020-2021, il est préservé avec un endettement net tout à fait raisonnable et même en diminution par rapport à 2019-2020.

Ainsi, il s’est élevé à 87 millions d’euros fin octobre dernier contre 91,5 millions un an plus tôt. Néanmoins, il n’atteignait que 73 millions en 2018-2019. En revanche, le produit brut des jeux a diminué de 33,4% sur l’exercice pour atteindre 350,2 millions d’euros.

En détaillant le produit brut des jeux, on remarque que celui des machines à sous a chuté de 41,8% alors que celui des jeux traditionnels ne l’a fait que de 10,2%. A l’étranger, les choses se sont mieux passées avec une hausse de 39,9% grâce principalement à l’ouverture du marché des jeux en ligne en Suisse.

Pour l’avenir, le groupe Partouche se montre assez confiant. Il estime que la crise sanitaire devrait se calmer en 2022 et permettre de reprendre le cours d’une vie normale.

Cela devrait donc accélérer l’activité des casinos de l’opérateur. Pour booster cette reprise, ce dernier pourrait d’ailleurs relancer quelques projets d’investissement qui avait été reportés à cause de la Covid-19.