Destruction de machines à sous obsolètes au Casino Joa La Siesta d'AntibesSitué dans l’aire urbaine de Nice, dans le département des Alpes-Maritimes en région Provence-Alpes-Côte d’Azur, le Casino Joa La Siesta d’Antibes fait partie des 50 plus importants établissements de jeux français, en terme de chiffre d’affaires.

Dernièrement, il a procédé à une opération plutôt insolite et assez rare. Il a détruit plus d’une quarantaine de machines à sous considérées comme obsolètes.

Tel que la loi française l’exige, cette démarche a été réalisée sous l’étroite surveillance de la police des jeux.

Des machines à sous devenues obsolètes

En moyenne, une machine à sous est amortie sur 5 ans, dans un casino terrestre. Sa durée de vie peut ensuite être plus ou moins longue. Tout va dépendre de son attrait auprès des joueurs. Quand un appareil ne semble pas très apprécié, on peut le faire évoluer, en changeant les jeux par exemple.

Mais, à un certain moment, il n’y plus vraiment de mise à jour possible. C’est ainsi que la machine à sous devient obsolète. Elle doit alors être retirée de la salle. Pour cela, il faut faire une déclaration à la police des jeux puis installer l’appareil dans un endroit surveillé par des caméras.

Tous ceux qui sont placés là-bas peuvent encore servir, en cas de besoin. Quand une machine à sous tombe en passe par exemple, on peut alors décider de la remplacer par l’un des modèles précédemment mis de côté. Il est aussi possible d’effectuer des échanges avec un autre établissement.

Néanmoins, à un certain moment, on ne peut plus rien faire de certaines machines à sous. Il faut alors s’en débarrasser. C’est ce qui vient justement de se produire au Casino Joa La Siesta d’Antibes du groupe Joa qui a détruit 43 appareils. Pour des besoins logistiques, il a fallu faire un peu de place.

La procédure de destruction proprement dite

Comme tout ce qui touche l’univers des casinos terrestres en France, la destruction de machines à sous est très encadrée par la loi. Tout d’abord, il convient de faire une déclaration à la police des jeux, au moins 15 jours avant l’opération.

Bien sûr, une liste précise des appareils concernés doit être fournie avec le numéro de série du constructeur et le numéro d’emplacement dans la salle de jeux. Au moment de la destruction proprement dite, ces différentes informations vont servir à faire une triple vérification de la part du directeur des jeux du complexe, des techniciens SFM dédiés à la maintenance des jeux et des agents de la police des jeux qui doivent également assister à cette opération.

Après que toutes les vérifications nécessaires soient effectuées, il faut encore retirer la plaque d’identification. Celle-ci est toujours scellée. On doit donc percer les rivets, avant de la remettre à la police des jeux. Les techniciens SFM quant à eux vont ensuite récupérer les compteurs mécaniques qui seront détruits lors d’une autre procédure.

Lorsque toutes les machine à sous sont enfin dépouillées de leurs principaux éléments, elles sont alors placées dans un container puis broyer. Leurs restes sont ensuite récupérés par une entreprise de recyclage de déchets de manière à rendre impossible toute utilisation non encadrée de ce type d’appareils.