Machine a sous Dragon Link du logiciel AristocratLe fabriquant de machines à sous australien Aristocrat Leisure vient juste de lancer une attaque en justice, devant un tribunal des Etats-Unis, à l’encontre de son rival américain Light & Wonder.

En effet, il estime que ce dernier a violé sa propriété intellectuelle.

La dernière machine à sous Dragon Train de Light & Wonder serait ainsi beaucoup trop proche du jeu Dragon Link sorti précédemment par Aristocrat Leisure.

Beaucoup d’anciens membres d’Aristocrat Leisure embauchés par Light & Wonder

La procédure qui nous intéresse à travers l’article d’aujourd’hui est d’ores et déjà commencé. En effet, Aristocrat Leisure a déposé certains documents auprès du tribunal de district du Nevada.

Ils sont censés démontrer que la machine à sous Dragon Train lancée récemment par Light & Wonder ressemble très étrangement à son propre jeu Dragon Link.

En conséquence, il accuse son concurrent américain d’appropriation illicite de sa propriété intellectuelle. C’est qu’il aurait imité des éléments audiovisuels et des mécaniques ludiques qui sont protégés par le droit d’auteur.

Aristocrat Leisure a également fait savoir que beaucoup de ses anciens cadres ont été engagés par Light & Wonder. Il cite par exemple le cas d’Emma Charles et de Lloyd Sefton.

Ces derniers sont d’ailleurs à la tête du projet de Dragon Train, alors qu’ils avaient par le passé travaillé sur Dragon Link.

Aristocrat Leisure estime donc que ces 2 anciens employés se sont servis de secrets commerciaux et d’autres informations confidentielles pour développer la nouvelle machine à sous de Light & Wonder.

D’autres machines à sous qui posent problème selon Aristocrat Leisure

Il faut savoir que l’on trouve désormais chez Light & Wonder par exemple l’ancien PDG d’Aristocrat Leisure (Jamie Odell), son ancien directeur financier (Toni Korsanos) et son ancien chef de l’équipe américaine (Matt Wilson).

Avec cette attaque en justice, le fabriquant de machines à sous australien souhaite avoir accès aux documents internes de son rival américain pour pouvoir se rendre compte dans quelle mesure sa propriété intellectuelle a été détournée.

En effet, Aristocrat Leisure estime qu’il n’y a pas que la seule et unique machine à sous Dragon Link qui pose problème chez Light & Wonder. Il trouve également que son jeu Dragon Unleashed Link est beaucoup trop proche de sa propre création à succès.

Il estime aussi que des éléments audiovisuels protégés par le droit d’auteur ont été repris de façon très proche dans Jewel of the Dragon.

Des accusations réfutées par Light & Wonder

Bien évidemment, Light & Wonder rejette toutes ces accusations en bloc. Ce groupe a d’ores et déjà fait savoir qu’il déposerait une défense dans les prochains jours.

On peut noter que ces attaques de la part d’Aristocrat Leisure tombent quelques jours seulement après la sortie de Dragon Train dans les casinos des Etats-Unis.

Basé près de Sydney, Aristocrat s’impose comme le plus important fabriquant de machines à sous de toute l’Australie et comme le deuxième au niveau international derrière l’américain International Game Technology (IGT).

De son côté, Light & Wonder est basé à Las Vegas. Ce groupe était précédemment appelé Scientific Games avant de changer de nom en mars 2022.