Biographie des Barons des Casinos

Quand on pense aux casinos, on pense tout de suite à Las Vegas ou encore à Macao, la Nouvelle Mecque des jeux d’argent, comme certains la surnomment. Derrière l’essor et le rayonnement actuel de ces destinations cultes des amateurs de machines à sous et de jeux de tables, il y a à chaque fois les rêves, la vision et le sens aigu des affaires de personnages hors du commun comme Stanley Ho, Kirk Kerkorian, Sheldon Adelson ou encore Steve Wynn. Précurseurs dans l’âme, ces barons des casinos ont en effet révolutionné, chacun à sa manière, l’industrie des jeux d’argent et ont fortement contribué à en faire ce qu’elle est aujourd’hui.

Avis Casino retrace la biographie de ces grands noms de l’industrie du jeu international. Leur parcours est étonnant !

Les rois de Las Vegas

Après la légalisation des jeux d’argent par l’Etat du Nevada en 1931, Las Vegas amorce une impressionnante mutation qui fera d’elle, au fil des décennies, la « Ville des péchés », destination numéro 1 des joueurs de casino du monde entier. A partir de 1970 plus particulièrement, la ville connaît une croissance phénoménale liée à l’implication d’investisseurs qui rêvent d’une Las Vegas gigantesque et unique au monde.

C’est le cas de Kirk Kerkorian, fils d’immigrés arméniens, parti de rien, mais qui va devenir l’un des plus puissants hommes d’affaires du monde. Entre 1969 et 2006, il acquiert et/ou fait construire plusieurs des plus grands hôtels casinos de l’histoire, à travers la MGM-Resorts et son fonds d’investissement Tracinda Corp. Durant les décennies au cours desquelles il s’implique dans l’industrie des casinos, Captain Kirk fera face à la solide concurrence d’autres magnats tout aussi ambitieux, comme Steve Wynn et Sheldon Adelson. A la tête de Wynn Resorts, le premier fut notamment à l’origine de la construction du Bellagio, l’un des établissements les plus emblématiques de Las Vegas. Quant au second, il est encore aujourd’hui à la tête du plus puissant groupe casinotier du monde, le Las Vegas Sands.

Macao, nouvelle ère de jeux des magnats de casino

Ancien protectorat portugais, Macao est devenu en quelques décennies, la nouvelle destination de jeu favorite des amateurs de jeux de casino en Asie. Ce statut, la nouvelle Région Autonome Chinoise le doit en grande partie à Stanley Ho, milliardaire hongkongais qui, entre 1962 et 2002 développa énormément l’industrie locale du jeu. Self-made man, celui que les Macanéens appellent « le Parrain », reste une légende vivante dans cette cité dont il aura été un acteur majeur du développement. Même après la fin de son monopole sur le secteur et l’arrivée des magnats américains cités plus haut, il est resté actif dans le milieu jusqu’à sa récente retraite officielle.

Des parcours inspirants

Qu’il s’agisse des self-made men comme vous pourrez le lire dans la biographie de Kirk Kerkorian, Stanley Ho et Sheldon Adelson, ou de loups baignant dans l’univers du jeu depuis leur plus tendre âge, comme c’est le cas de Steve Wynn, les biographies de ces barons des casinos que vous découvrirez ici possèdent tous des parcours exceptionnels. Visionnaires, persévérants et dotés d’un sens exceptionnel du business, ils ont réussi à créer d’immenses empires qui reposent principalement sur les jeux de casino. Retirés du circuit pour la plupart, déjà décédés pour certains, ils demeureront dans la mémoire collective comme des monstres sacrés de l’industrie des jeux d’argent.

Biographie des plus grands patrons de casinos français

Important marché pour les casinos terrestres au niveau international, la France renferme environ 200 établissements de jeux. Ceux-ci sont gérés par des indépendants et quelques groupes. Parmi les plus importants, on peut citer notamment Barrière qui s’impose comme le numéro 1 en terme de chiffre d’affaires. Ensuite, on trouve Partouche qui possède davantage de complexes puis Joa ou encore Tranchant. A la tête de ces casinotiers, il y a des hommes d’affaires charismatiques que nous allons découvrir ensemble tout de suite.

Isidore Partouche : le créateur du groupe Partouche

Né en Algérie en 1930, Isidore Partouche rachète en 1973 une source d’eau minérale et un complexe thermal du Nord de la France. Il acquiert du même coup le Casino de Saint-Amand-les-Eaux, situé à l’intérieur.

Peu à peu, c’est sur cet établissement de jeux que vont se concentrer tous les efforts de l’homme d’affaires qui a l’idée de cibler la classe moyenne pour élargir la clientèle. Couronnée de succès, surtout à partir de la légalisation des machines à sous, cette stratégie lui permet d’acheter de nouveaux casinos.

Patrick Partouche : l’héritier d’un empire familial

C’est en 2006 qu’Isidore Partouche passe le flambeau à son fils unique, âgé de 40 ans, qui travaille depuis 25 ans dans l’entreprise familiale. Passé avec succès de la commercialisation de l’eau minérale, à croupier puis directeur de casino, Patrick Partouche devient PDG au moment même où le secteur des établissements de jeux connaît des difficultés. A cause de la crise financière mondiale, de l’interdiction de fumer dans les lieux publics et de la concurrence des jeux en ligne notamment, le groupe Partouche connaît sa pire année en 2008 où il enregistre un chiffre d’affaires en déficit. Heureusement, le nouveau patron redresse rapidement la situation.

Dominique Desseigne : un notaire discret transformé en redoutable homme d’affaires

De son côté, rien ne destinait Dominique Desseigne à travailler dans l’univers des casinos. En effet, cet ancien étudiant à la Sorbonne très discret venait juste de s’installer en tant que notaire, quand il rencontre puis épouse Diane Barrière, la fille adoptive de Lucien Barrière créateur du groupe éponyme. En 1991, après la mort de celui-ci, sa seule héritière devient présidente du célèbre casinotier. Après un accident d’avion survenue en 1995, invalide à 100%, elle ne peut plus occuper cette fonction.

C’est alors Dominique Desseigne qui reprend le flambeau. Si les débuts sont difficiles, des formations de management intensives lui permettent de devenir peu à peu un redoutable homme d’affaires.

Georges Tranchant : un homme politique devenu patron de casinos

Résistant dès l’âge de 15 ans pendant la Seconde Guerre Mondiale, Georges Tranchant ne se destinait pas non plus à travailler dans l’industrie des jeux. C’est pendant son mandat de député de la deuxième circonscription des Hauts-de-Seine qu’il entend parler d’une loi qui prévoit d’autoriser l’ajout de machines à sous dans les casinos français.

Il décide alors de faire agréer une de ses sociétés pour créer et vendre ces fameux appareils auxquels il croit beaucoup. Il se lance ensuite avec succès dans la gestion de casinos terrestres avec le groupe Tranchant qu’il crée en 1999.

Laurent Lassiaz : de Casinos Molifor Loisirs à Joagroupe

Ambitieux, Laurent Lassiaz lance sa première entreprise en 1989. Devant son succès, il est recruté à des postes importants chez de grandes entreprises où il parvient souvent à dépasser les objectifs de ses missions. En 2007, alors qu’il n’a qu’une quarantaine d’années, il dispose déjà d’une impressionnante expérience professionnelle.

Celle-ci lui permet de devenir président du groupe Casinos Moliflor Loisirs. Il revoit alors toute la politique de l’entreprise qu’il rebaptise en Joagroupe, dès l’année suivante. A cette occasion, les complexes de jeux de l’enseigne sont intégralement remis au goût du jour, ce qui leur permet d’attirer une nouvelle clientèle plus jeune.