L’Alberta s’apprête à ouvrir son marché des jeux en ligne à la concurrence.
Pour le moment, il n’y a qu’une seule province au Canada qui l’a déjà fait. Il s’agit de l’Ontario.
Devant le succès de la libéralisation qu’elle a mise en place, deux autres provinces sont en train de suivre son exemple.
Dans ce cas, il y a également la Colombie-Britannique.
Cependant, son projet n’est pas aussi avancé que celui de l’Alberta.
Une libéralisation confirmée pour 2026
Entre le mardi 17 et le mercredi 19 juin derniers, s’est déroulé le Canadian Gaming Summit 2025.
Au cours de cet événement, le Ministre des Services et de la Réduction des Formalités Administratives de l’Alberta (Dale Nally) s’est exprimé sur le projet de libéralisation du marché des jeux en ligne dans sa province.
Malheureusement, il n’a pas donné beaucoup de détails sur le cadre réglementaire qui sera mis en place.
Aucun commentaire n’a été fait sur la publicité ou encore sur le taux d’imposition par exemple.
Cependant, il a bel et bien reconnu que le monopole allait bientôt arriver à son terme.
C’est au cours de l’année 2026 que l’ouverture à la concurrence devrait bel et bien avoir lieu.
Pour le moment, il reste encore certains détails à finaliser afin de garantir que tout se déroulera sans problème.
L’exemple de la province de l’Ontario
L’Alberta, tout comme la Colombie-Britannique, a l’avantage de pouvoir s’appuyer sur l’exemple de la libéralisation du marché des jeux en ligne légal de l’Ontario.
Malgré son succès incontestable, elle n’a pas été totalement fructueuse. En effet, il reste encore à peu près 10% des joueurs qui privilégient toujours les plateformes non licenciées dans la province.
Cependant, ce résultat reste bien meilleur que ceux enregistrés en Alberta et en Colombie-Britannique.
En effet, une récente étude nous montre qu’il y a respectivement 77,3% et 60,4% des joueurs dans ces 2 provinces qui utilisent exclusivement des sites illégaux.
Il faut savoir que cela provient en partie d’une méconnaissance de la loi. En effet, beaucoup de ces joueurs ignorent que les sites dont ils se servent sont illicites.
Cela représente 55% des joueurs en Alberta et 51% en Colombie-Britannique.
Les atouts de l’Alberta pour le succès de son ouverture à la concurrence
Lors du Canadian Gaming Summit 2025, Dale Nally a reconnu que l’Alberta s’est inspiré de l’Ontario pour son projet de libéralisation des jeux en ligne.
Il a aussi fait savoir que sa province possédait certains atouts incontestables pour que l’ouverture à la concurrence soit un succès. En effet, l’économie s’y porte bien.
De plus, le revenu disponible par habitant est plus élevé et les logements plus abordables qu’en Ontario.
Selon le ministre, ces différents facteurs devraient contribuer à la vigueur et à la prospérité du futur marché libéralisé des jeux en ligne en Alberta.
Cette province travaille en ce moment à la création de la nouvelle autorité de régulation baptisée Alberta iGaming Corporation.
